« Le Lion des Flandres est une heure de théâtre musical particulièrement intense, sans ennui ou moments faibles, zappant entre art et culture populaire, aversion et surprise, contestation et résignation. Et vous a-t-on déjà dit que le nouveau Lion des Flandres porte de longues dreadlocks ? » De Standaard

La trilogie Le Lion des Flandres, Notre-Dame de Flandre, et Les Frères de la Charité prend comme point de départ le matériau autobiographique de la jeunesse de Chokri et Zouzou Ben Chikha. La première partie, Le Lion des Flandres, s’articule autour de la relation bancale entre un fils qui a grandi en Flandre et son père tunisien. La source d’inspiration est le célèbre roman éponyme d’Henri Conscience. Ce spectacle comporte un conflit triangulaire : entre Flamands et francophones – comme dans le roman d’Henri Conscience – entre Habib, le père de Chokri, et les Flamands, et entre le père et le fils.

Le Lion des Flandres recherche le champ de tension entre le chant flamand – devenu l’hymne officiel de la Communauté flamande et également intitulé Le Lion des Flandres – et des sonorités et mouvements arabes. Un monologue se transforme en concert pop. Le spectateur peut jeter un regard dans le salon d’une famille tunisienne qui écoute aussi du Will Tura.